On lit de plus en plus cette expression dans le monde informatique. En effet, adieu les disques durs, les clefs USB et les logiciels installés sur nos machines. De plus en plus d’applications nous permettent de travailler dans le nuage.
À partir d’une connexion Internet, on peut se brancher à la série complète de MS Office sans installer un seul logiciel. Cela est rendu possible grâce à Skydrive qui offre gratuitement 7 Giga Octets d’espace mémoire sur leur serveur et plusieurs applications simplifiées de la suite Office (traitement de texte, chiffrier, présentation, etc.). Vous pouvez donc rédiger à la maison, lire votre fichier à votre bureau et le présenter en classe sans même avoir à transférer votre fichier d’un endroit à l’autre. La seule restriction : avoir accès à Internet.
Skydrive : http://skydrive.live.com
Vous voulez collaborer dans un document ? Google Doc offre cette possibilité depuis plusieurs années. Une fois votre document créé, vous pouvez donner accès à distance à vos collègues de travail et partager le même document. Et, cela, même si vous n’êtes pas dans la même pièce, de la maison, en avion, au bureau, etc… Google Drive offre aussi de l’espace gratuit (5 Go) avec ses multiples applications (document, feuille de calcul, présentation, dessin, etc.). Après votre inscription à Gmail (10 Go), vous aurez accès à une panoplie de moyens. Votre bureau devient virtuel (courriel, traitement de texte, formulaire, sondage en ligne, etc.).
Google : http://support.google.com/drive/bin/answer.py?hl=fr&answer=2736257
Le nuage s’explique sans s’y résumer par la disponibilité croissante de l’espace de stockage à distance et par les capacités accrues du réseau.
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing
Les sites web sont devenus de plus en plus interactifs, c’est ce qu’on appelle le web 2.0. Les échanges d’informations s’effectuent dans les deux sens, du créateur de site vers l’usager et vice versa. Pour le nuage, on parle davantage de se libérer des contraintes physiques du support des données et des programmes afin d’y avoir accès peu importe l’endroit et l’outil employé. On parle alors des 4 A : Anytime, Anywhere, Anything, Anybody.
Le CCDMD [Centre collégial de développement de matériel didactique] a emboité le pas en ajoutant des sites web interactifs comme le site de l’amélioration du français. On attend, de cepoint de vue, avec impatience la nouvelle version web de Netquiz prévu pour janvier 2012. CCDMD : http://www.ccdmd.qc.ca
Les plateformes numériques d’apprentissage (ENA) comme LEA, Col.NET et Moodle offrent aussi la possibilité de consulter plusieurs documents en ayant simplement une connexion Internet et les codes de sécurité (code usager et mot de passe). D’ailleurs, Moodle, qui est un logiciel libre, a été adopté par plusieurs Universités en remplacement d’un ENA privé. L’Université de Sherbrooke offre de la formation (Performa) aux enseignants de premier et de deuxième cycle sur cette plateforme. J’ai monté plusieurs cours dans l’environnement Moodle et il est convivial, simple et fiable. Des dizaines d’enseignants à travers la province ont suivi ce cours à distance avec succès et facilité. De nombreux collèges utilisent Moodle au cours de l’année, en raison de l’abandon de DECclic II au profit de Moodle.
Plusieurs outils web existent seulement sur Internet par exemple Doodle (http://doodle.com) qui permet de créer des sondages rapidement pour planifier une réunion ou lancer une invitation. Un autre outil intéressant qui remplace les PowerPoint se présente sous le nom de Prezi (http://prezi.com). Complètement sur le web, cet outil permet de placer de l’information sur une seule immense page et de programmer la présentation en passant d’un élément à l’autre, agrémenté d’images, de texte et d’hyperliens.
Avez-vous la tête dans le nuage ?
Chantal Desrosiers
Conseillère pédagogique
Cégep de Trois-Rivières
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